La cause perdue de la Palestine…

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La résistance inusable des Palestiniens au prix de leur sang ne semble pas arrêter la détermination du gouvernement israélien de les vaincre par la force des armes.

Si les roquettes lancées sur le sud d’Israël constituent un motif de réplique légitime, on ne peut s’empêcher de céder au pessimisme quant à un retour d’une paix véritable dans cette partie du monde. La fin de l’ère Bush et la proximité des élections israéliennes ont fourni au gouvernement israélien une opportunité rêvée pour frapper aveuglement le peuple de Gaza, accusé de connivence avec le Hamas. A travers les frappes aériennes et les destructions massives, on peut y voir l’expression du sionisme, assoiffé de puissance et de pharisianisme.

Au-delà de ce rapport de force inégal, il y a la complicité de la nébuleuse communauté internationale dont on sait qu’elle n’existe que pour soutenir la raison du plus fort. Si les Palestiniens ne peuvent acquérir des armes de défense, Israël n’a, dans ce domaine, que des droits absolus. Le monde occidental, en particulier, qui porte la responsabilité de la création de l’Etat d’Israël est aussi coupable de ne pouvoir exercer sur cet Etat la pression conduisant au sens de la mesure.

La cause palestinienne peut-elle encore être sauvée ? L’horreur de Gaza, même si elle suscite la colère et la détermination des peuples arabes, ne parviendra pas à faire l’unité de ce vaste ensemble linguistique et religieux miné par des querelles fratricides et par les trahisons répétées des serments publics. Face à ces déchirements internes, l’Etat hébreu s’est donné l’objectif royal de détruire les velléités de création d’un Etat palestinien. Cet objectif, si réel dans l’esprit des dirigeants politiques israéliens, demeure le fondement de leurs opérations militaires.

Le pire de l’impuissance est de  voir les grandes puissances se précipiter pour aider à reconstruire Gaza à coups de milliards en attendant la prochaine destruction que le pouvoir israélien ordonnera. Si le mythe de la résistance héroïque des Palestiniens ne fait que grandir aux yeux du monde, le problème de la justice internationale reste entier. En fait, elle n’est qu’un mythe pour les uns, une vue de l’esprit naïf pour les autres.

Notre monde est malade de ses dérives, de ses excès et de ses violences. La persévérance des Palestiniens sans compromis existentiel et l’entêtement aveugle des Israéliens conduisent à la perte de la cause palestinienne et au suicide moral du peuple israélien.

Serge Théophile Balima

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Serge Théophile Balima : “Réguler l’information et non la contrôler…”

jeudi 5 juillet 2007
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Professeur titulaire à l’Université de Ouagadougou, ancien ministre de l’Information, ancien ambassadeur du Burkina Faso en France et actuel directeur de l’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC), Serge Théophile Balima a participé activement à la IVe Conférence des instances de régulation de la communication d’Afrique (CIRCAF)

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