Post-trauma et personnes âgées : quand vulnérabilité et apport des aînés font bon ménage

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Catastrophes humanitaires : Les personnes âgées, un groupe particulièrement vulnérable Haïti
Les personnes âgées, un groupe vulnérable © Irin

Au cours des dernières années, partout dans le monde, y compris dans les pays développés, en développement ou en émergence, des événements catastrophiques ont malheureusement permis de constater que les personnes âgées de 65 ans ou plus sont plus à risque que les adultes plus jeunes de mourir, de subir des blessures, de ne pas recevoir suffisamment d’aide et de soutien des autorités publiques ou des organismes non gouvernementales (ONG) et de développer des problèmes de santé post-désastre (American Association of Retired Persons [AARP], 2007 ; HelpAge International, 2010 ; Masozera, Bailey & Kerchner, 2006; Smith, 2009.  De plus, lors de catastrophe, l’aide et le soutien que peuvent procurer les aînés aux membres de leur entourage et à leur communauté est fort sous-estimé par les autorités et les organismes de solidarité internationale et très peu mis à l’avant de la scène par les médias lorsque les initiatives d’entraide prises par les collectivités font l’objet de reportages.

Les personnes âgées peuvent donc à la fois être considérées comme un groupe particulièrement vulnérable lors de catastrophes mais aussi comme des acteurs faisant preuve de résilience et participant au rétablissement des membres de leur famille et de leur communauté. Le but de cet article est donc de faire le point sur les conséquences des catastrophes chez les personnes âgées et sur la contribution de ces dernières dans le processus de résilience de leur collectivité.

Dans un premier temps, des informations sont apportées sur les comportements, les difficultés et les sentiments éprouvés par les personnes âgées lors des différentes phases des catastrophes. Par la suite, est présenté le point de vue des experts sur les conséquences des désastres sur la santé et le fonctionnement social des personnes âgées et sur les facteurs qui peuvent fragiliser les aînés. La dernière section aborde pour sa part, certains aspects de la contribution des aînés au rétablissement de leurs proches et de leur collectivité.

 Quand l’irréparable se produit

Les personnes âgées seraient moins enclines à tenir compte des avertissements d’évacuation et ont généralement une plus grande résistance à quitter leurs demeures lors de catastrophe. Elles se retrouveraient aussi plus souvent seules à leurs domiciles au moment d’un sinistre, ce qui augmente les risques de conséquences néfastes des désastres dans cette population. Les aînés auraient aussi tendance à moins se plaindre que les individus plus jeunes (Kaniasty et al., 1990; Tanida, 1996).  Ils  sous-utiliseraient les ressources formelles d’aide et demanderaient généralement moins le soutien de leurs proches et des organismes communautaires (Bolin et Klenow, 1982-83; Kaniasty, Norris & Murrel, 1990; Ticehurst et al., 1996). Bolin et Klenow (1982-83) estiment aussi que les personnes âgées souffriraient davantage que les autres adultes des pertes subies en raison de la valeur sentimentale accordée à ce qui a été détruit ou perdu, et qu’elles auraient plus de difficultés à se rétablir économiquement.

Dans diverses études portant sur les impacts d’une grave inondation  et d’une tempête de verglas sur la santé  des aînés et sur leur processus de rétablissement, Maltais et ses collaborateurs (Maltais,2007 ; Maltais & Côté, 2007 ; Maltais & Gauthier, 2010 ; Maltais, Gauthier & Côté, 2007 ; Maltais & Lachance, 2007 ; Maltais, Lachance & Brassard, 2002 ; Maltais, Lachance & Gauthier, 2008 ; Maltais, Lachance, Richard & Gauthier, 2009 ; Maltais, Robichaud & Simard, 2002)  ont aussi pu identifier les principales difficultés que vivent ces personnes pendant et après leur exposition à ce type de désastre. Ainsi, selon les personnes âgées,  outre les contraintes liées à de fréquents changements de domicile, d’autres difficultés sont fréquemment vécues par ces dernières.

C’est ainsi que la complexité des procédures inhérentes aux demandes de compensations financières, les nombreux déplacements, la fatigue, les tracas qui s’accumulent, les difficultés à trouver le sommeil, l’interdiction d’accéder à son domicile, la crainte du vandalisme ou du vol ainsi que la peur d’être de nouveau exposé à d’autres événements traumatisants ont rendu la vie difficile aux personnes âgées. Des aînés ont également relaté avoir trouvé particulièrement dérangeant le fait d’avoir perdu tous leurs vêtements ou d’être dans l’impossibilité de les récupérer rapidement et d’avoir vu les membres de leur famille se disperser dans divers milieux de vie.

Au cours du processus de relocalisation, des personnes âgées ont rapporté avoir été confrontées à plusieurs difficultés. Parmi celles-ci, des problèmes relatifs à l’hébergement temporaire dont ils ont bénéficié ont été recensés. Par exemple, certains sinistrés ont souligné avoir été dans l’obligation de déménager à plusieurs reprises à la suite de l’évacuation de leur résidence. Pour certains sinistrés, ces multiples déménagements ont entraîné de l’inquiétude et de l’insécurité étant donné, entre autres, les bouleversements engendrés dans leur routine quotidienne. D’autres personnes âgées ont, pour leur part, mentionné avoir eu certaines difficultés logistiques au cours de leur relocalisation. En effet, l’éloignement de certaines habitations temporaires du lieu de résidence habituel ainsi que le mauvais état des routes occasionnent des difficultés de transport.

Lors des catastrophes survenues un peu partout dans le monde, il a été également constaté que les refuges temporaires mis à la disponibilité des sinistrés répondent rarement aux besoins des personnes âgées présentant des difficultés à se déplacer et ces dernières  sont souvent seules et sans ressources lorsque vient le temps de faire la file pour recevoir de l’eau ou de la nourriture (HelpAge International, 1999, 2005, 2011).

Ainsi, à  la suite de l’exposition à un désastre, les personnes âgées doivent s’adapter à des événements ou à des contextes particuliers et inhabituels au moment le plus intense du désastre. Chez les personnes âgées, les principaux changements dans leurs habitudes de vie qui semblent le plus les affecter s’articulent donc autour d’une détérioration générale de leur qualité de vie. La perte de la sécurité financière dont ils jouissaient avant le désastre  ainsi que le fait de constater que l’on ne peut pas recevoir autant d’aide qu’espérée des membres de son entourage représentent  également des sources de stress fort importants. À ce sujet, Kaniasty et Norris (1995a ; 1995b) soulignent que les victimes de catastrophes qui considèrent que l’aide reçue est inadéquate anticipent qu’elles ne pourront pas ultérieurement se procurer du soutien en cas de difficultés et maintiennent des hauts niveaux de détresse psychologique.

Le sentiment éprouvé par les sinistrés face à l’aide reçue est donc un élément important à considérer dans les études abordant les conséquences psychologiques des sinistrés sur la santé biopsychosociale des individus et dans l’intervention post-désastre offerte aux personnes âgées. L’augmentation du coût du logement lorsque l’on doit reconstruire ou se trouver un autre abri adéquat est  aussi une  source de stress à ne pas négliger. Pour certains sinistrés, la nécessité de s’endetter pour couvrir les frais inhérents aux réparations de son domicile et du terrain endommagé est également  une situation difficile à accepter.

La diminution de la qualité de vie a aussi été soulignée au plan de la perte d’un milieu de vie que les personnes âgées appréciaient. Dans cet ordre d’idées, les personnes âgées peuvent  éprouver de la nostalgie et des regrets quant à leur ancienne résidence  et l’environnement dans lequel ils évoluaient. Ainsi, le fait d’avoir dû quitter son village ou sa ville pour  d’autres lieux, de constater la dégradation de l’environnement, de se voir imposer un changement de voisinage et l’éloignement physique des amis ou des proches sollicitent fortement les capacités d’adaptation des aînés. En ce sens, la rupture avec le passé et l’ancien mode de vie dépasse la dimension matérielle en modifiant le sens global que l’on donnait à la vie.

Les bouleversements émotionnels, qui perdurent dans le temps, le sentiment d’avoir perdu des mois, voire des années de vie en raison de son exposition à une catastrophe et à la perte de tous ses biens, les difficultés à reprendre une routine régulière ou à s’adapter à un nouveau mode de vie sont également des changements évalués comme étant marquants pour certaines personnes âgées. Dans les recherches portant sur les contraintes et difficultés vécues à la suite d’un désastre, des personnes âgées évoquent que ce sont la maladie du conjoint, la fatigue morale ou physique persistante et la diminution de la capacité à affronter les événements négatifs de la vie qui constituent les facteurs les ayant le plus dérangés. Pour plusieurs, ce sont les changements dans leurs loisirs, en raison de moyens financiers réduits, dans les projets de vie à plus long terme ou dans ceux de la retraite qui dérangent le plus  les aînés.

 Les conséquences des catastrophes chez les personnes âgées

Différents points de vue s’affrontent lorsque l’on parle de la question des conséquences des désastres sur la santé des personnes âgées. C’est ainsi que certains chercheurs estiment que les aînés représentent une population particulièrement à risque de développer des problèmes de santé physique ou psychologique à la suite de leur exposition à un événement traumatisant (Carr, Lewin, Webster et Kenardy, 1997; Lewin, Carr et Webster, 1998; Tanida, 1996; Ticehurst et al., 1996). Ces auteurs soulignent  que le risque que les personnes âgées développent des problèmes de santé serait plus élevé en raison de certains éléments souvent rattachés à ce moment du cycle de la vie. Effectivement, les individus plus âgés sont plus susceptibles de souffrir simultanément de plusieurs problèmes de santé chroniques.

Le réseau social à un âge avancé peut aussi s’avérer plus faible étant donné la plus grande présence de pertes autour des personnes vieillissantes. L’ensemble de ces facteurs amènerait son lot de stress dans une période de la vie où les capacités d’adaptation (coping) s’estomperaient progressivement et augmenterait  la vulnérabilité des personnes âgées. Ayant moins d’énergie et moins de capacités physiques, les personnes âgées auraient davantage besoin d’une aide extérieure pour vaquer à leurs occupations (transport, emplettes, etc.) et  répondre aux conséquences financières et légales provoquées par le désastre.

D’autres considèrent, par contre, que les aînés, et particulièrement ceux âgés de plus de 65 ans, s’en sortent mieux que les adultes plus jeunes (Adams et al., 2009; Finnsdottir & Elklit,2002. Ces chercheurs reposent leur argumentation sur l’accumulation des expériences de vie des aînés et sur leur capacité d’adaptation plus importante aux conséquences engendrées par des événements stressants. Ce point de vue s’élabore à partir de deux hypothèses principales, soit celle de la maturation et celle de l’inoculation.

Les tenants de l’hypothèse de la maturation arguent que les personnes âgées réagissent moins intensément que les adultes plus jeunes aux événements stressants, tandis que les défenseurs de l’hypothèse de l’inoculation considèrent que les aînés, en raison de leur exposition antérieure à des situations traumatisantes, sont protégés des effets indésirables des désastres sur leur santé. Dans cette optique, les expériences antérieures permettraient aux personnes âgées de mobiliser les ressources nécessaires pour faire face de manière plus efficace aux différents stress produits par leur exposition à une catastrophe. La capacité de résilience des individus âgés serait donc plus grande que les personnes plus jeunes (Finnsdottir & Elklit, 2002; Tyler & Hoyt, 2000; Weintraub & Ruskin, 1999).

Certaines autres études ont pour leur part démontré que les personnes âgées ne sont pas plus affectées que les victimes plus jeunes et que la vulnérabilité et la résilience des victimes d’un désastre ne sont pas des éléments liés à l’âge. Les réactions des personnes âgées ne diffèreraient donc pas de celles des autres tranches d’âge en ce qui concerne l’anxiété, la dépression, les stratégies d’évitement, les troubles du sommeil, la présence de cauchemars, les pensées intrusives, les oublis ou la perte de confiance (Fields, 1996; Hovington et al., 2002).

Des chercheurs pensent également que, parmi les personnes âgées, seules certaines catégories d’aînés, comme les personnes âgées recevant peu de soutien social, celles présentant des maladies chroniques et des limitations fonctionnelles, les individus au mitan de leur vie ou au contraire, les aînés très âgés, sont plus à même de présenter des problèmes de santé physique ou psychologique post-désastre (Gignac, Cott & Badley, 2003).

  Contribution des aînés dans les situations de crise

Des entrevues réalisées auprès d’aînés et des responsables d’organismes communautaires impliqués dans la gestion de catastrophes (Maltais, 2008) ainsi qu’une recension des écrits sur la contribution des personnes âgées lors de récentes catastrophes nous a permis de constater que plusieurs aînés contribuent de différentes façons au soutien des victimes de catastrophe (American Medical Association 2009 ; Weston, 2006 ; HelpAge International, 2007 ; Organisation mondiale de la santé, 2008). Par exemple, plusieurs aînés hébergent pendant quelques jours ou plusieurs semaines leurs enfants et petits-enfants qui ont été évacués de leurs demeures.

Dans plusieurs pays d’Afrique, plusieurs personnes âgées assument la charge exclusive de leurs petits enfants en raison de la propagation du VIH au sein des adultes.  De plus, plusieurs personnes âgées agissent à titre de bénévoles dans des organismes communautaires ou dans des ONG. De plus, dans des villages affectés par des catastrophes, des personnes âgées sinistrées ont mis en place et animé des comités de sinistrés visant à apporter du soutien technique et moral aux victimes et à défendre leurs intérêts face aux différents paliers de gouvernement ou aux ONG. Certaines personnes âgées non-sinistrées deviennent également bénévoles dans les centres d’hébergement collectifs tandis que d’autres partagent leur savoir et leur savoir-faire avec les nouvelles recrues responsables de mettre en place des stratégies de soutien aux victimes.

Conclusion

Les études réalisées auprès des personnes âgées nous permettent de constater que les aînés victimes de catastrophes naturelles ou technologiques peuvent voir leur état de santé se détériorer, tout comme elles sont également susceptibles de vivre des changements dans leur vie sociale tels l’émergence de conflits familiaux et l’éloignement géographique de leurs amis. Après un sinistre, les adultes vieillissants perçoivent généralement que les pertes subies sont substantielles. Ils considèrent également que leur qualité de vie a diminué et rapportent un taux élevé de blessures physiques Les aînés, parce qu’ils demandent moins de soutien que les personnes plus jeunes, peuvent aussi être ignorés par les autorités publiques et risquent de moins profiter des possibilités de suivi systématique. De plus, malgré les divergences d’opinion entre les chercheurs concernant les capacités des personnes âgées à surmonter les différents stress liés à une exposition à un désastre, il n’en demeure pas moins que certaines catégories de personnes âgées, dont les femmes et les aînés insatisfaits de l’aide reçue, demeurent des personnes à haut risque, susceptibles de développer des problèmes de santé physique et psychologique post-désastre.

Il faut aussi souligner que  plusieurs chercheurs, des autorités gouvernementales et des ONG, en particulier  HelpAge International  ont relaté que les personnes âgées, dans des contextes de graves catastrophes, font preuve d’entraide et  de résilience malgré les répercussions négatives qu’ont ces événements sur leur santé psychologique et physique.

 

Références

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Danielle Maltais

Danielle Maltais

Danielle Maltais est professeure. Département des sciences humaines, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Unité d’enseignement en travail social. danielle_maltais@uqac.ca